En effet, on pense généralement qu’il doit bien exister quelque part dans l’Univers des êtres plus ou moins semblables à nous et avec lesquels on pourra un jour échanger. Dans le fond, nous rêvons d’humanoïdes et de civilisations extraterrestres avec qui dialoguer. Autrement dit, quand on se demande s’il y a de la vie ailleurs dans l’Univers, on pense à de la vie intelligente, et non pas à des microorganismes ou à des êtres totalement différents de nous.

         Or, malheureusement, nous pourrions bien être les seuls de notre genre – malgré l’infinité de l’Univers – et ce à cause de deux obstacles infranchissables: la distance et le développement.

        Ainsi, si on espère échanger avec une autre civilisation, celle-ci doit habiter dans notre galaxie puisque les distances nous séparant des autres galaxies sont si grandes  – des millions ou des milliards d’années-lumière – qu’elles rendent impossible tout échange. Il faut donc «limiter» nos espoirs à notre galaxie. Mais comme celle-ci se compose de centaines de milliards d’étoiles, voilà qui nous offre tout de même beaucoup d’espoir!

        Toutefois, comme on espère communiquer avec une éventuelle civilisation extraterrestre, celle-ci doit être à peu près au même stade de développement que nous. Imaginons par exemple qu’il existe quelque part dans notre galaxie une civilisation plus jeune que nous… disons une civilisation d’«hommes préhistoriques» qui vient à peine de découvrir le feu. Bien entendu, il nous sera impossible d’échanger avec elle. Imaginons par ailleurs qu’il existe une autre civilisation qui est de mille ans plus avancée que nous; dans ce cas, c’est peut-être nous les «hommes préhistoriques» par rapport à elle! Ainsi donc, quelques milliers d’années de plus ou de moins dans l’évolution d’une espèce comme la nôtre, en regard des milliards d’années qu’il a fallu à la vie terrestre pour aboutir jusqu’à nous, c’est bien peu. Mais, hélas, cela pourrait faire toute la différence entre la possibilité ou non d'échanger avec elle.

        Autrement dit, il se pourrait bien que nous soyons les seuls de notre «genre» dans l’Univers même si, paradoxalement, la vie y abondait.

        De surcroît, le fait est que nous n’avons repéré aucune trace de vie (si microscopique soit-elle) en dehors de la Terre. Nous avons par contre de bonnes raisons de penser qu’il y a de la vie ailleurs – peut-être même beaucoup –, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il existe nécessairement des extraterrestres semblables à nous.

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